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meditation
1 novembre 2013

Eckhart TOLLE, l'ART DU CALME INTÉRIEUR (7/10)

 

 Mise en garde : la lecture de ce type d'ouvrage (peut-être mal traduit, peut-être mal compris) ne peut remplacer l'enseignement d'un maître authentique : une pratique de la méditation mal assimilée peut, dans certains cas, s'avérer néfaste.

 Ces écrits, qui ne sont pas une initiation à la méditation, s'adressent plutôt à des personnes ayant déjà fait connaissance, au moins superficiellement, avec le mental, cet inlassable phonographe trop souvent dispensateur de pensées indésirables.

 

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Suite du chapitre 6

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La contemplation de la nature

peut vous libérer de ce "moi",

le grand fauteur de troubles.

 

 

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Chapitre 7

 

La nature

 

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78 ◄ ►

Notre survie matérielle n'est pas notre seule forme de dépendance à la nature. Cette dernière doit également nous indiquer le chemin du retour, la sortie de la prison du mental. Nous nous sommes perdus dans l'action, la pensée, le souvenir, l'anticipation - dans un labyrinthe complexe et un monde de problèmes.

Nous avons oublié ce que les pierres, les plantes, les animaux savent encore. Nous avons oublié comment être calmes, nous-mêmes, être là où se trouve la vie : ici et maintenant.

 

79 ◄ ►

Chaque fois que vous portez attention à un élément naturel parvenu à l'existence sans intervention humaine, vous vous délivrez de la pensée conceptuelle et participez, dans une certaine mesure, au lien avec l'Être où existe encore tout ce qui est naturel.

Pour porter attention à une pierre, à un arbre ou à un animal, il ne s'agit pas d'y penser, mais de le percevoir, de l'entretenir dans votre conscience.

Une part de son essence vous parvient alors. Lorsque vous sentez le calme de cet être, ce calme émerge en vous. Vous le sentez reposer dans l'Être - uni à sa nature et à son espace. En prenant conscience de cela, vous arrivez, vous aussi, à un espace de repos au fond de vous.

 

80 ◄ ►

En vous promenant, en vous reposant dans la nature, accordez-lui votre respect par votre présence entière. Soyez calme. Regardez. Écoutez. Voyez comme chaque animal, chaque végétal est tout à fait lui-même. A la différence des humains, il ne s'est pas scindé. Comme sa vie ne dépend pas d'une image mentale de lui-même, il ne se soucie pas de la protéger ni de l'améliorer. Le cerf est lui-même. La jonquille est elle-même.

Tout, dans la nature, est uni non seulement en soi, mais aussi à la totalité. Rien ne s'est retiré de la trame de l'univers en proclamant une existence séparée : "moi" et le reste de l'univers.

La contemplation de la nature peut vous libérer de ce "moi", le grand fauteur de troubles.

 

81 ◄ ►

Portez votre attention aux sons de la nature, nombreux et subtils : le bruissement des feuilles au vent, les gouttes de pluie qui tombent, le bourdonnement d'un insecte, le premier chant d'oiseau à l'aube. Donnez-vous complètement à l'écoute. Par delà les sons, il se passe quelque chose de plus grand : ce sacré, la pensée ne peut le saisir.

 

82 ◄ ►

Comme vous n'avez pas créé votre corps, vous ne pouvez contrôler ses fonctions. Une intelligence plus grande que le mental est à l'œuvre. Cette même intelligence soutient la nature entière. Pour vous en rapprocher davantage, il vous suffit de prendre conscience de votre propre champ d'énergie intérieur - cette vitalité, cette présence stimulante dans le corps.

 

83 ◄ ►

Le caractère joyeux et enjoué d'un chien, son amour inconditionnel et son empressement à célébrer la vie à tout moment contrastent fortement avec l'état de son propriétaire - déprimé, anxieux, soucieux, perdu dans ses pensées, absent du seul lieu et du seul temps qui soient : ici et maintenant. A vivre avec cette personne, comment le chien parvient-il à demeurer si épanoui, si joyeux ? On se le demande bien !

 

84 ◄ ►

En ne percevant la nature que par l'esprit, ou la pensée, vous ne pouvez sentir sa vitalité, son état d'être. Vous n'en voyez que la forme, sans prendre conscience de la vie qui bat à l'intérieur - le mystère sacré. La pensée réduit la nature à une commodité utile à la recherche du profit ou de la connaissance, ou à quelque autre but utilitaire. La forêt ancienne devient bois d'œuvre ; l'oiseau, un projet de recherche ; la montagne, un objet d'exploitation ou de conquête.

Lorsque vous percevez la nature, réservez-vous des espaces de non-pensée, de non-mental. Si vous l'approchez ainsi, elle vous répondra en participant à l'évolution de la conscience humaine et planétaire.

Remarquez comme la fleur est présente, abandonnée à la vie.

 

85 ◄ ►

La plante que vous avez chez vous, l'avez-vous jamais regardée ? Avez-vous laissé cet être mystérieux mais familier, que nous appelons une plante, vous enseigner ses secrets ? Avez-vous remarqué sa paix profonde ? Son champ de calme ? Dès que vous prenez conscience de l'émanation calme et paisible d'une plante, celle-ci devient votre maître.

 

86 ◄ ►

Observez un animal, une fleur, un arbre, et voyez comme chacun prend appui dans l'être, est lui-même. Sa dignité, son innocence et son caractère sacré sont immenses. Mais pour voir cela, vous devez dépasser l'habitude mentale de nommer et de cataloguer. Dès que vous traversez les étiquettes mentales, vous sentez cette dimension ineffable de la nature que la pensée ne peut concevoir, ni les sens percevoir. Cette harmonie, ce sacré imprègnent non seulement la nature, mais vous-même.

 

87 ◄ ►

L'air que vous respirez est la nature, tout comme le processus même de la respiration.

Portez attention à votre respiration et prenez conscience du fait que vous n'y êtes pour rien. C'est la respiration de la nature. Si vous deviez vous rappeler de respirer, vous mourriez bientôt ; si vous tentiez d'arrêter de respirer, la nature prévaudrait.

La façon la plus intime et la plus forte de vous relier à la nature consiste à prendre conscience de votre respiration et à apprendre à y maintenir votre attention. C'est salutaire et profondément valorisant. La conscience passe alors du monde conceptuel de la pensée au domaine intérieur de la conscience inconditionnée.

 

88 ◄ ►

Pour vous relier à l'Être, vous devez suivre les enseignements de la nature. Vous avez besoin d'elle, mais elle aussi a besoin de vous.

Vous n'êtes pas séparé de la nature. Nous faisons tous partie d'Une Seule Vie qui se manifeste d'innombrables manières dans l'univers entier, sous des formes complètement interreliées. En reconnaissant le sacré, la beauté, le calme et la dignité incroyables d'une fleur ou d'un arbre, vous lui ajoutez quelque chose. Par votre reconnaissance et votre conscience, la nature arrive, elle aussi, à se connaître. Grâce à vous, elle en vient à connaître sa beauté et son caractère sacré !

 

89 ◄ ►

Un grand espace de silence garde toute la nature dans son étreinte. IL vous tient, vous aussi.

 

90 ◄ ►

Seul le calme intérieur vous donne accès au calme des pierres, des plantes et des animaux. Lorsque votre mental bruyant se retire, vous pouvez vous relier profondément à la nature et dépasser le sentiment de séparation créé par l'excès de pensées.

La pensée est un stade de l'évolution de la vie. La nature baigne dans un calme innocent, préalable à la venue de la pensée. L'arbre, l'oiseau, la fleur, la pierre n'ont pas conscience de leur beauté ni de leur caractère sacré. Par le calme, les humains dépassent la pensée et accèdent à une dimension supplémentaire de certitude, de conscience.

La nature peut vous amener au calme. C'est le cadeau qu'elle vous offre. Lorsque vous la percevez et la rejoignez dans le champ de calme, ce champ s'imprègne de votre conscience. C'est votre cadeau à la nature.

Par vous, la nature prend conscience d'elle-même. Elle vous a attendu, pour ainsi dire, pendant des millions d'années.

 

 

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FIN DU CHAPITRE 7

 SUITE

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1 novembre 2013

Eckhart TOLLE, L'ART DU CALME INTÉRIEUR (10/10) FIN

 

 Mise en garde : la lecture de ce type d'ouvrage (peut-être mal traduit, peut-être mal compris) ne peut remplacer l'enseignement d'un maître authentique : une pratique de la méditation mal assimilée peut, dans certains cas, s'avérer néfaste.

 

 Ces écrits, qui ne sont pas une initiation à la méditation, s'adressent plutôt à des personnes ayant déjà fait connaissance, au moins superficiellement, avec le mental, cet inlassable phonographe trop souvent dispensateur de pensées indésirables.

 

 

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Suite du chapitre 9

 

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La souffrance est nécessaire

jusqu'à ce que vous preniez conscience

de son inutilité.

 

 

Chapitre 10

 

La souffrance et sa disparition

 

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110 ◄ ►

Tout est en interrelation : les Bouddhistes l'ont toujours su et les physiciens le confirment à présent. Aucun évènement n'est isolé, sinon en apparence. Plus nous le jugeons et l'étiquetons, plus nous l'isolons. La globalité de la vie devient fragmentée par notre pensée. Mais c'est la totalité de la vie qui a suscité cet évènement, partie intégrante de la trame d'interrelation qu'est le cosmos.

En d'autres termes, tout ce qui est ne pourrait être autrement.

Dans la plupart des cas, nous n'avons pas la moindre idée du rôle qu'un évènement apparemment insignifiant peut jouer au sein de la totalité du cosmos, mais la reconnaissance de son inévitabilité dans l'immensité de l'ensemble peut vous amener à accepter intérieurement ce qui est, et ainsi, vous aligner sur l'entièreté de la vie.

La vraie liberté et la disparition de la souffrance consistent à vivre comme si vous aviez choisi tout ce que vous ressentez ou vivez en ce moment.

Cet alignement intérieur sur le Présent, c'est la disparition de la souffrance.

 

111 ◄ ►

La souffrance est-elle nécessaire ?  Oui et non.

Si vous n'aviez pas souffert comme vous l'avez fait, vous n'auriez ni profondeur humaine, ni humilité, ni compassion. Vous ne seriez pas en train de lire ceci, maintenant. La souffrance casse la coquille de l'ego, et vient un moment où celui-ci a rempli son but.

La souffrance est nécessaire jusqu'à ce que vous preniez conscience de son inutilité.

 

112 ◄ ►

Le malheur a besoin d'un "moi" construit par le mental, avec une histoire, une identité conceptuelle. Il a besoin de temps - le passé et le futur. Lorsque vous retirez le temps de votre malheur, que reste-t-il ?

Cet instant tel qu'il est.

Ce peut être un sentiment de lourdeur, d'agitation, de contraction, de colère, ou même de nausée. Ce n'est ni le malheur ni un problème personnel. Ce n'est qu'une pression ou une énergie intense ressentie quelque part dans votre corps. Lorsque vous y portez attention, ce sentiment ne devient pas une pensée qui active le "moi" malheureux.

Voyez ce qui se produit lorsque vous vous contentez de laisser monter un sentiment.

 

113 ◄ ►

Beaucoup de souffrance et de malheur surviennent lorsque vous tenez pour vraie chaque pensée qui vous vient en tête. Ce ne sont pas les situations qui vous rendent malheureux. Elles peuvent vous causer de la douleur physique, mais sans plus. Ce sont vos pensées qui vous rendent malheureux, dont vos interprétations, les histoires que vous vous racontez.

"Les pensées que j'ai à présent me rendent malheureux." Cette seule prise de conscience rompt votre identification inconsciente à ces pensées.

"Quelle journée de malheur !"

"Il n'a même pas eu la politesse de retourner mon appel !"

"Elle m'a laissé tomber !"

 

Ce sont là de petites histoires que nous nous racontons à nous et aux autres, souvent sous forme de plaintes. Elles sont inconsciemment destinées à augmenter notre sentiment de soi toujours déficient, en nous donnant "raison" et en donnant "tort " à quelqu'un. Avoir raison nous place dans une situation de supériorité imaginaire et, ainsi, renforce notre faux sentiment de soi, l'ego. Cela crée aussi une sorte d'ennemi : oui, l'ego a besoin d'ennemis pour définir ses frontières, et même la météo peut jouer ce rôle.

L'habitude du jugement mental et la contraction émotionnelle vous mettent en relation personnalisée, réactionnelle, avec les gens et les évènements de votre vie. Ce sont là des formes de souffrance que vous vous créez, mais qui ne sont pas reconnues comme telles, car l'ego s'en satisfait, se développant par la réactivité et le conflit.

Comme la vie serait simple sans ces histoires !

"Il pleut."

"Il n'a pas appelé."

"J'étais là. Elle, non."

 

Lorsque vous souffrez, lorsque vous êtes malheureux, restez complètement avec ce qui est, au Présent. Le malheur ou les problèmes ne peuvent survivre dans le Présent.

 

114 ◄ ►

La souffrance est déclenchée lorsque vous apposez mentalement à une situation l'étiquette d'indésirable ou de mauvaise. Vous avez du ressentiment face à une situation, et ce ressentiment la personnalise et amène un "moi" réactif.

On a l'habitude de nommer et cataloguer, mais on peut rompre avec cette manie. Commencez une pratique de "non-étiquetage" par de petites choses. Si vous ratez l'avion, cassez une tasse ou glissez dans la boue, pouvez-vous vous retenir d'appliquer à cette expérience l'étiquette de "mauvaise" ou de " pénible" ? Pouvez-vous immédiatement accepter l'instant tel qu'il est ?

Le fait de donner à une chose l'étiquette de "mauvaise" provoque en vous une contraction émotionnelle. Lorsque vous la laissez être, sans la qualifier, un pouvoir énorme est soudain mis à votre disposition.

La contraction vous sépare de ce pouvoir, du pouvoir de la Vie même.

Ils ont mangé du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Dépassez le bien et le mal en vous empêchant de donner à quoi que ce soit l'étiquette mentale de "bon" ou de "mauvais". Lorsque vous dépassez l'habitude d'étiqueter, la force de l'univers passe par vous. Lorsque vous êtes en relation non réactive avec des expériences, ce que vous auriez appelé "mauvais" reçoit un redressement rapide, sinon immédiat, par la force de la Vie même.

Observez ce qui a lieu lorsque vous n'utilisez pas l'étiquette de "mauvaise" et que vous choisissez plutôt une acceptation intérieure, un "oui" intérieur, et laissez cette chose être telle qu'elle est.

 

115 ◄ ►

Quelle que soit votre situation dans la vie, comment vous sentiriez-vous si vous l'acceptiez telle quelle - dès maintenant?

 

116 ◄ ►

Bien des formes de souffrance, subtiles et moins subtiles, sont si "normales" qu'on ne les reconnaît pas habituellement comme étant de la souffrance. Elles peuvent même donner l'impression d'être satisfaisantes pour l'ego - l'irritation, l'impatience, la colère, un ennui avec quelque chose ou quelqu'un, le ressentiment, le fait de se plaindre.

Vous pouvez apprendre à reconnaître toutes ces formes de souffrance à mesure qu'elles se présentent, et savoir : en ce moment, je suis en train de me faire souffrir.

Si vous avez l'habitude de vous faire souffrir, vous êtes probablement à faire souffrir les autres aussi. Ces schémas mentaux inconscients ont tendance à disparaître lorsqu'on les rend conscients, lorsque l'on en prend conscience dès qu'ils surviennent.

Vous ne pouvez à la fois être conscient et vous faire souffrir.

 

117 ◄ ►

Voici le miracle : derrière chaque condition, personne ou situation apparemment "mauvaise" se cache un bienfait profond. Ce dernier se révèle à vous - en vous et à l'extérieur - par l'acceptation de ce qui est.

"Ne t'oppose pas au mal" est l'une des plus grandes vérités de l'humanité.

 

Dialogue :

- Accepte ce qui est.

- Je ne peux vraiment pas. Je suis agité et en colère à ce sujet.

- Alors, accepte ces sentiments.

- Accepter d'être impatient et en colère ? De ne pas pouvoir accepter ?

- Oui. Mets de l'acceptation dans ta non-acceptation. Mets du lâcher-prise dans ta rigidité. Puis, vois ce qui se produit.

 

La douleur physique chronique est l'une des maîtres les plus sévères que vous puissiez avoir. Son enseignement se résume à ceci : "Inutile de résister."

Rien n'est plus normal que de s'opposer à la souffrance. Mais si vous pouvez laisser tomber cette opposition, et plutôt permettre à la douleur d'exister, vous remarquerez peut-être une subtile séparation intérieure par rapport à la douleur, un espace entre vous et elle, pour ainsi dire. Cela signifie une souffrance consciente, volontaire. Lorsque vous souffrez consciemment, la douleur physique peut rapidement consumer l'ego en vous, puisque ce dernier est surtout fait de résistances. Il en va de même pour l'incapacité physique extrême.

Lorsque vous "offrez votre souffrance à Dieu", c'est une autre façon d'exprimer la même chose.

 

118 ◄ ►

Il n'est pas nécessaire d'être chrétien pour comprendre la vérité universelle profonde que renferme sous forme symbolique l'image de la croix.

La croix est un instrument de torture. Elle représente la souffrance, la contrainte et l'impuissance extrêmes pour un humain. Soudain, cet humain lâche prise, souffre volontairement, consciemment comme l'expriment ces paroles "Que ta volonté soit faite et non la mienne." A cet instant, la croix, instrument de torture, montre sa face cachée : c'est aussi un symbole sacré, celui du divin.

Ce qui paraît nier à la vie toute dimension transcendantale devient, par le lâcher-prise, une entrée dans cette dimension.

 

 

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 FIN DU DERNIER CHAPITRE (10/10) ET DE L'OUVRAGE

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Eckhat Tolle a pour seul but l'épanouissement de la conscience humaine.

 

 

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SUITE : Eckhart Tolle, "Mettre en pratique le pouvoir du moment présent"

 

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