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La Chanson Grise
12 janvier 2021

Cuisiner un ange (Recette 02-P47)

 

                  Faisant suite à « Cuisiner une plaque d’égout » voici, clairement exposée, une nouvelle Recette Innovante, peu présente dans les ouvrages spécialisés :

 

 

 02 - Cuisiner un ange

 

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                                    Il n’y a là, contrairement à la croyance (certaines idées reçues ont la vie dure…), que peu de difficulté, et toute recette culinaire ayant pour sujet le gros volatile s’applique. Seule la taille du sujet exige une découpe en quartiers pour le four (l’autruche n’est pas en reste).

Bien qu’une cuisson broche et feu de bois soit envisageable, c’est le civet au vin de messe qui offre les meilleurs résultats : toute la douceur angélique s’y déploie. Notons ici que la chair plutôt ferme du sujet (que l’on pense aux puissantes sollicitations musculaires subies par le messager lors des pénétrations atmosphériques ) nous fait préférer une cuisson lente à feu doux (mariner dès la veille aux huiles fines et aux aromates, et compter 12 à 14 heures sur le feu).

Le plumage cependant diffère en ce sens des autres volatiles que, la plume étant à la mesure du nombre des années-lumière de son usage, elle se montre relativement coriace et profondément implantée. Ébouillanter au préalable et ne jamais plumer à vif, la créature gémissant à faire pleurer les pierres.

Sans égaler l’oie grasse ou le canard sauvage, la chair de l’ange est plutôt fine, bien qu’affectée parfois d’un fumet de galaxie qui peut surprendre (se renseigner sur les zones de chasse autorisées et les flux migratoires).

Il est cependant un important critère à prendre en compte : un abattage irresponsable peut rapidement mener cette espèce asexuée incapable de reproduction à son extinction totale, et peut-être même, bien qu’aucun cas ne nous ait été rapporté, à certain Courroux Céleste - chasseurs croyants s’abstenir, on ne sait jamais...

Dans l’attente d’une reproduction ADN en vue de l'élevage en volière (des expériences encourageantes sont en cours), on consommera donc l’ange avec beaucoup de modération - tentantes soient les nourritures célestes.

 

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En savoir plus  sur cette espèce menacée :

http://chansongrise.canalblog.com/archives/2014/09/07/30162619.html

 

 

Jyssépé 12 / 2018

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Cuisiner une plaque d'égout :

http://chansongrise.canalblog.com/archives/2018/12/28/36974265.html

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Commentaires
M
:)<br /> <br /> Je l'avais manqué celui-ci! Drôle de gibier! :) Un humour très apprécié.<br /> <br /> Bises
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G
Je suis végétarienne... :D
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[
Comment ça ! On voudrait me cuisiner ? (sourire)<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut savoir dépasser la chair et le fumet pour savoir apprécier ce volatile-là. Et peut-être même plus de 14h de cuisson pour espérer commencer à l'apprécier... Ah, la nourriture spirituelle, tout un programme ! <br /> <br /> <br /> <br /> Bonne soirée.<br /> <br /> Fabrice
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L
Espèce d'Athée que tu es toi le mécréant !!! Tu seras brûlé dans la fournaise de l'enfer ! A moins que Satan te gracie d'œuvrer à l'extinction de la race !
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Y
Mon mari n'y croyait pas tellement c'est bon, il en a repris trois fois. Je l'ai servi avec un plat de lentilles, pas mon mari, le volatile. <br /> <br /> Maryse Marmiton, p.c.c.
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