Langueurs hivernales (1087)
Toulouse, place du Capitole : Au Florida (im. JCP)
Langueurs hivernales
À Paul Verlaine
À Louis Aragon
À la terrasse du café,
libérant pour un temps
mes yeux lourds de mon livre,
d’autres yeux leur sourirent.
Insouciante jeune femme
qui ne sut la valeur de l’offrande,
rayon pris au soleil
qui réchauffe encore mon cœur
au souvenir des jours heureux.
Aux hivers les plus froids
veille toujours la flamme
des violons de l’été.
JCP 11/2019 – 01/2020 Au Père Léon, brasserie toulousaine