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La Chanson Grise
1 novembre 2013

Eckhart TOLLE, METTRE EN PRATIQUE LE POUVOIR DU MOMENT PRÉSENT (3/9)

 

 AVERTISSEMENT : la lecture de ce type d'ouvrage, peut-être mal traduit, peut-être mal assimilé, ne peut remplacer l'enseignement d'un maître authentique : une pratique de la méditation mal comprise peut, dans certains cas, s'avérer préjudiciable.

 

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CHAPITRE TROIS

 

 ACCÉDER AU POUVOIR DU MOMENT PRÉSENT

 

 

La dimension de l'intemporel introduit une autre sorte de forme d'appréhension de la réalité qui ne "tue" pas l'esprit vivant en chaque créature et en chaque chose. Une appréhension de la réalité qui ne détruit pas le sacré et le mystère de la vie mais qui exprime plutôt un profond amour et une immense révérence pour tout ce qui est. Une appréhension de la réalité dont le mental ne sait rien.

 

EXERCICE

Brisez la vieille habitude qui vous fait nier le moment présent et y résister. Exercez- vous à soustraire votre attention du passé et du futur quand la nécessité ne se présente pas. Sortez de la dimension temporelle autant que vous le pouvez dans le quotidien.

Si vous éprouvez de la difficulté à accéder directement à l'instant présent, exercez-vous d'abord en observant la tendance habituelle de votre mental à vouloir fuir le moment présent. Vous constaterez qu'il imagine en général le futur comme étant meilleur ou pire que le présent. Dans le premier cas, il vous donne de l'espoir et du plaisir par anticipation. Dans le deuxième cas, il crée de l'anxiété. Chaque fois, il s'agit pourtant d'une illusion. En vous observant vous-même, vous pouvez automatiquement devenir plus présent dans votre vie. Dès l'instant où vous prenez conscience que vous n'êtes plus présent, vous l'êtes. Chaque fois que vous pouvez observer votre mental, vous n'êtes plus pris à son piège. Un autre facteur est entré en jeu, quelque chose  qui n'appartient pas au mental, la présence-témoin.

Soyez présent en tant qu'observateur de votre mental, c'est à dire de vos pensées, de vos émotions et de vos réactions dans diverses situations. Accordez au moins autant d'attention à vos réactions qu'à la situation ou à la personne qui vous fait réagir.

Remarquez aussi la répétitivité avec laquelle votre attention se fixe sur le passé ou le futur. Ne jugez pas et n'analysez pas ce que vous observez. Regardez la pensée, sentez l'émotion, surveillez la réaction. N'en faites pas une problématique. Vous sentirez alors quelque chose de plus puissant que n'importe lequel de vos sujets d'observation : la présence calme qui observe de derrière le contenu du mental, le témoin silencieux.

Lorsque certaines situations déclenchent des réactions empreintes d'une forte charge émotive, comme lorsque l'image de soi est menacée, qu'un défi se présente dans votre vie et suscite de la peur, que les choses vont mal ou qu'un nœud émotionnel du passé refait surface, la présence doit se faire intense. Dans de telles situations, vous avez tendance à devenir "inconscient". La réaction ou l'émotion prend totalement possession de vous, vous devenez elle et agissez en fonction d'elle. Vous vous justifiez, vous accusez, vous attaquez, vous vous défendez... Sauf qu'il ne s'agit pas de vous, mais du scénario réactif, du mental dans son habituel mode de survie.

S'identifier au mental, c'est lui donner de l'énergie. Observer le mental, c'est lui enlever de l'énergie. S'identifier au mental accentue la dimension temporelle. Observer le mental donne accès à la dimension intemporelle. L'énergie économisée se transforme en présence. Une fois que vous savez d'expérience ce qu'être présent signifie, il est beaucoup plus aisé de simplement sortir de la dimension temporelle chaque fois que vous n'avez pas besoin du temps pour des raisons pratiques et de plonger davantage dans le présent.

Ceci n'amoindrit pas votre aptitude à vous servir de la dimension temporelle - le passé ou le futur -  quand vous avez besoin d'y faire référence pour des questions d'ordre pratique. Cela n'amoindrit pas non plus votre capacité à employer votre mental. En fait, cela l'améliore. Quand vous utiliserez votre mental, celui-ci sera plus vif, plus pointu.

La personne illuminée maintient toujours son attention dans le présent, celle-ci est tout de même consciente du temps à la périphérie ? Autrement dit, elle continue à  se servir du "temps-horloge" mais est libérée du "temps psychologique.

 

 

Comment se défaire du temps psychologique

Apprenez à utiliser le temps dans les aspects pratiques de votre vie - on pourrait appeler cela le "temps-horloge" -, mais revenez immédiatement à la conscience du moment présent quand les choses pratiques ont été réglées. De cette façon, il n'y aura aucune accumulation du "temps-psychologique", qui est l'identification au passé et la perpétuelle projection compulsive dans le futur.

Si vous vous donnez un objectif et travaillez pour l'atteindre, vous vous servez du "temps-horloge". Vous êtes conscient de la direction que vous voulez prendre, mais vous honorez le pas que vous faites dans le moment et lui accordez votre attention le plus totale. Si vous devenez trop axé sur l'objectif parce que, à travers lui, vous recherchez peut-être le bonheur, la satisfaction et une certaine complétude, vous n'honorez plus le présent. Celui-ci se réduit à un tremplin pour le futur, sans aucune valeur intrinsèque. Le "temps-horloge" se transforme alors en "temps-psychologique". Votre périple n'est alors plus une aventure, mais seulement un besoin obsessionnel d'arriver quelque part, d'atteindre quelque chose, de réussir. Vous ne voyez ni ne sentez plus les fleurs sur le bord du chemin et vous n'êtes plus conscient de la beauté et du miracle de la vie qui sont révélés partout autour de vous quand vous êtes dans l'instant présent.

Désirez-vous toujours être ailleurs que là où vous êtes ? Le "faire" est-il pour vous seulement un moyen d'arriver à une fin ? La satisfaction doit-elle toujours être imminente ou se réduit-elle à des plaisirs de courte durée comme le sexe, la nourriture, la boisson, les drogues, à des sensations fortes et à une certaine surexcitation ? Votre objectif est-il constamment d'atteindre, de devenir et d'accomplir ? Ou bien êtes-vous à la poursuite de nouvelles sensations, d'autres plaisirs ? Croyez-vous qu'en ayant davantage  de possessions vous serez meilleur, plus satisfait ou psychologiquement plus complet ? Attendez-vous qu'un homme ou une femme donne un sens à votre vie ?

Dans l'état de conscience normal non éveillé, c'est à dire quand on s'identifie au mental, le pouvoir et l'infini potentiel créatif qui sont dissimulés dans le présent sont complètement éclipsés par le temps psychologique. Votre vie perd alors sa vitalité, sa fraîcheur et son sens de l'émerveillement. Les vieux scénarios de pensées, d'émotions, de comportements, de réactions et de désirs sont rejoués à l'infini. C'est là un script mental qui vous procure une sorte d'identité mais qui, en fait, déforme ou dissimule la réalité qu'est le présent. Et le mental fait alors du futur une obsession pour échapper à un présent insatisfaisant.

Ce que vous percevez comme le futur fait intrinsèquement partie de votre état de conscience dans le moment présent. Si votre mental traîne un lourd fardeau de passé, vous répèterez les mêmes expériences, car sans présence, le passé se perpétue de lui-même. La qualité de votre conscience dans cet instant-ci façonne votre futur qui, bien sûr, ne pourra être vécu que dans le présent.

 

SI LA QUALITÉ DE VOTRE CONSCIENCE A CE MOMENT-CI DÉTERMINE LE FUTUR, QU'EST-CE QUI DÉTERMINE LA QUALITÉ DE VOTRE CONSCIENCE ? VOTRE DEGRÉ DE PRÉSENCE. PAR CONSÉQUENT, LE SEUL DOMAINE A PARTIR DUQUEL LE VÉRITABLE CHANGEMENT PEUT S'OPÉRER ET OÙ LE PASSÉ PEUT SE DISSOUDRE, C'EST LE PRÉSENT.

 

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Il se peut qu'il vous soit difficile de reconnaître que le temps est à l'origine de votre souffrance ou de vos problèmes. Vous pensez en effet qu'ils sont occasionnés par des situations particulières dans votre vie, ce qui est vrai, si on considère la chose d'un point de vue conventionnel. Mais à moins que vous ne vous attardiez au dysfonctionnement du mental qui cause les problèmes, c'est à dire son attachement au passé et au futur ainsi que sa dénégation du présent, vos problèmes sont en fait interchangeables.

Si, par miracle, tous vos problèmes ou tout ce que vous percevez comme étant la cause de vos souffrances ou de vos malheurs étaient miraculeusement effacés aujourd'hui, sans que vous soyez devenu plus présent et plus conscient, vous vous retrouveriez tôt ou tard avec un ensemble semblable de problèmes ou de souffrances, comme si une ombre vous suivait où que vous alliez. En fin de compte, il n'y a qu'un problème : le mental prisonnier des mailles du temps.

Le salut n'existe pas dans le temps. Vous ne pouvez être libre dans le futur.

 

 

LECTURE MÉDITATIVE

La clé de la liberté, c'est la présence, vous ne pouvez être libre que dans l'instant présent.

Comment découvrir votre vie derrière vos conditions de vie actuelles

 

Ce que vous appelez "votre vie" devrait plutôt s'appeler plus justement "vos conditions de vie". Il s'agit de temps psychologique, du passé et du futur. Dans le passé, certaines choses ne se sont pas déroulées comme vous le vouliez. Vous résistez encore à ce qui s'est produit alors et à ce qui est maintenant. L'espoir vous fait vivre, mais il maintient votre attention sur le futur. Et c'est ce regard fixé sur le futur qui perpétue votre refus du présent et qui vous rend ainsi malheureux.

 

 

LECTURE MÉDITATIVE

Oubliez un peu vos conditions de vie pendant un instant et prêtez attention à votre vie.

Vos conditions de vie existent dans un cadre temporel.

Votre vie, c'est l'instant présent.

Vos conditions de vie sont le produit du mental.

Votre vie est réelle.

 

Trouvez le "passage étroit qui vous conduit à la vie". On l'appelle l'instant présent. Ramenez votre vie au moment présent. Vos conditions de vie sont peut-être très problématiques, ce qui est le cas de la plupart des gens, mais essayez de voir si vous avez un problème en ce moment même. Pas demain ni dans dix minutes, mais maintenant. Avez-vous un problème maintenant ?

Lorsque vous êtes envahi par les problèmes, il ne reste aucune place pour la nouveauté ou les solutions. Alors, chaque fois que vous le pouvez, faites un peu de place à tout cela et vous trouverez votre vie qui se cache derrière vos conditions de vie.

 

 

EXERCICE

Utilisez pleinement vos sens. Soyez véritablement là où vous êtes. Regardez autour de vous. Simplement, sans interpréter. Voyez la lumière, les formes, les couleurs, les textures. Soyez conscient de la présence silencieuse de chaque objet, de l'espace qui permet à chaque chose d'être.

Écoutez les bruits sans les juger. Entendez le silence qui les anime. Touchez quelque chose, n'importe quoi, et sentez et reconnaissez son essence.

Observez le rythme de votre respiration. Sentez l'air qui entre et qui sort de vos poumons, sentez l'énergie de vie qui circule dans votre corps. Laissez chaque chose être, au dedans comme au dehors.

 

Reconnaissez en chaque chose son "être-là".

Plongez totalement dans le présent.

De la sorte, vous laissez derrière vous le monde assourdissant du mental et du temps. *

 

Vous sortez de la folie de ce mental qui vous dépouille de votre énergie vitale et qui empoisonne et détruit la Terre. Vous sortez du rêve qu'est le temps pour arriver dans le présent.

 

* Selon la traductrice : "De la sorte, vous laissez derrière vous le monde assourdissant de l'abstraction mentale, du temps."  (Contresens probable).

 
 

 

Tous les problèmes sont des illusions du mental

 

EXERCICE

Fixez votre attention sur le présent et dites-moi quel est votre problème maintenant.

 

Je n'obtiens aucune réponse de votre part parce qu'il est impossible d'avoir un problème lorsque votre attention est totalement dans le présent. Une situation a besoin d'être acceptée telle qu'elle est ou d'être solutionnée. Bon. Pourquoi en faire un problème ? Pourquoi faire de quoi que ce soit un problème ? La vie ne vous met-elle pas suffisamment au défi comme ça ? A quoi vous servent les difficultés ?

Inconsciemment, le mental les adore parce qu'elles vous confèrent, disons, une sorte d'identité. Ceci est la norme, mais c'est de la folie. Avoir un problème veut dire que vous vous appesantissez mentalement sur une situation sans qu'il y ait une véritable intention ou possibilité de passer immédiatement à l'action et que vous l'assimilez au sens que vous avez de votre identité personnelle. Vous êtes tellement pris par vos conditions de vie que vous perdez le sens même de votre vie, de votre Être. Ou bien vous entretenez mentalement le fardeau malsain de la centaine de choses que vous ferez peut-être ou pas dans le futur au lieu de fixer votre attention sur "la" chose que vous pouvez faire maintenant.

 

 

LECTURE MÉDITATIVE

Quand vous créez un problème, vous créez de la souffrance. Tout ce qu'il faut, c'est simplement faire un choix, prendre une décision. C'est se dire, quoi qu'il arrive : je ne me créerai plus de souffrance. Je ne me créerai plus de difficultés.

 

Même s'il s'agit d'un choix simple, celui-ci est aussi très radical. Vous ne pouvez faire ce choix à moins d'en avoir vraiment ras le bol, d'en avoir vraiment assez. Et vous ne pourrez pas passer à travers si vous ne réussissez pas à accéder au pouvoir du moment présent. Si vous arrêtez de vous faire souffrir, vous arrêtez également de faire souffrir les autres, de polluer notre belle planète Terre, votre espace intérieur et la psyché humaine collective avec la négativité inhérente à la création de tout problème.

Si vous vous êtes déjà trouvé dans une situation de vie ou de mort, vous savez que celle-ci n'était pas un problème. En fait, le mental n'a pas eu le temps de tergiverser et d'en faire un problème. En cas de véritable urgence, le mental fige et vous devenez totalement disponible au moment présent.

 

 

La joie de l'être

Pour vous faire réaliser que vous avez permis au temps psychologique de prendre possession de vous, il vous suffit de faire référence à un critère simple.

 

 

EXERCICE

Demandez-vous s'il y a de la joie, de l'aisance et de la légèreté dans ce que vous entreprenez. S’il n'y en a pas, c'est que le temps a pris le dessus, que le moment présent est passé à l'arrière-plan, et que la vie est perçue comme un fardeau ou un combat.

 

S'il n'y a ni joie, ni facilité, ni légèreté dans ce que vous entreprenez, cela ne veut pas nécessairement dire que vous devez modifier ce que vous faites. Il suffit probablement d'en changer les modalités, le comment. Les modalités sont toujours plus importantes que l'action elle-même. Voyez si vous pouvez accorder plus d'attention au "faire" qu'au résultat que vous cherchez à atteindre. Accordez l'attention la plus totale à ce que l'instant présent peut offrir. Ceci sous-entend que vous acceptiez totalement ce qui est, parce que vous ne pouvez accorder votre totale attention à quelque chose et y résister.

 

Dès que vous honorez le moment présent, tout malheur et tout combat disparaissent, et la vie se met à couler dans la joie et la facilité.

 

Quand vous agissez en fonction de la conscience que vous avez dans le moment présent, tout ce que vous faites est imprégné d'une certaine qualité, d'un certain soin et d'un certain amour, même le plus simple des gestes.

 

 

LECTURE MÉDITATIVE

Ne vous préoccupez pas des résultats de vos actions, accordez simplement votre attention à l'action elle-même. Le résultat arrivera de lui-même. Ceci est un exercice spirituel puissant.

 

Lorsque la compulsion à fuir le présent cesse, la joie de l'Être afflue dans tout ce que  vous entreprenez. Dès l'instant où votre attention se tourne vers le présent, vous sentez une présence, un calme, une paix en vous. Vous ne dépendez plus du futur pour vous sentir satisfait ou comblé, vous n'attendez plus de lui le salut. Par conséquent, vous n'êtes plus attaché aux résultats. Ni l'échec ni le succès n'ont le pouvoir de modifier votre état intérieur, votre Être. Vous avez alors découvert la vie qui se cachait derrière vos conditions de vie.

Une fois le temps psychologique disparu, le sens de votre moi profond provient de l'Être et non du passé de votre personnalité. Par conséquent, le besoin psychologique de devenir quelqu'un d'autre que ce que vous êtes déjà n'existe plus. Dans le monde extérieur, sur le plan de vos conditions de vie, vous pouvez bien sûr devenir quelqu'un de riche et d'érudit qui a réussi et qui s'est libéré de ceci ou de cela. Mais sur le plan profond de l'Être, vous êtes complet et entier maintenant.

 

 

La conscience intemporelle

Lorsque chaque cellule de votre corps est tellement présente que vous y sentez vibrer la vie et que, chaque instant, vous la ressentez comme la joie d'Être, on peut dire, alors, que vous êtes libéré du temps.

 

ÊTRE LIBÉÉ DU TEMPS, C'EST PSYCHOLOGIQUEMENT NE PLUS AVOIR BESOIN DU PASSÉ POUR ASSUMER VOTRE IDENTITÉ NI DU FUTUR POUR VIVRE VOTRE PLÉNITUDE. VOUS NE POUVEZ IMAGINER TRANSFORMATION PLUS PROFONDE DE LA CONSCIENCE.

 

 

LECTURE MÉDITATIVE

Une fois que vous avez goûté fugitivement à l'état de conscience intemporel, vous commencez un aller-retour entre les dimensions du temps et de la présence. Vous prenez d'abord conscience du fait que votre attention est rarement dans l'instant présent. Et de savoir que vous n'êtes pas présent constitue déjà une grande réussite : cette reconnaissance est, en soi, une forme de présence, même si, initialement, elle ne dure que quelques secondes de temps-horloge avant d'être reperdue. Puis, vous choisissez de plus en plus souvent de focaliser votre conscience sur l'instant présent plutôt que sur le passé ou le futur, et chaque fois que vous réalisez que vous avez perdu de vue le présent, vous saurez y rester, non seulement quelques secondes, mais plus longtemps du point de vue du temps-horloge. Alors, avant d'être fermement ancré dans l'état de présence, c'est à dire avant d'être totalement conscient, vous faites des allers-retours répétitifs pendant un certain temps, entre la conscience et l'inconscience, entre la présence et l'identification au mental. Vous perdez de vue le présent et vous y retournez. Puis, la présence finit par devenir votre état prédominant.

 

 

 

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 FIN DU CHAPITRE TROIS

SUITE

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